
Je m’appelle Nelly, j’ai 55 ans, et après une carrière militaire dans l’armée de terre, je profite aujourd’hui de ma retraite. Originaire de Bretagne, je me suis installée en région parisienne en 1994. Pourtant, bien avant Paris et bien avant l’uniforme, il y a toujours eu le vélo, cette passion qui m’a accompagnée dès mon plus jeune âge.
De 12 à 18 ans, j’ai vécu au rythme des compétitions cyclistes sur route. Le plaisir de l’effort, la vitesse, le goût du dépassement de soi… Le vélo a marqué mon adolescence. Puis la vie m’a menée ailleurs, et cette passion est restée en suspens, comme un livre qu’on referme sans jamais l’oublier. Pendant trente ans, j’ai posé le vélo, jusqu’à ce que, bien plus tard, l’appel de la route se fasse à nouveau entendre.
En 2018, j’ai renoué avec cette sensation unique à travers des cyclosportives en Guyane, en Martinique et en Guadeloupe. Retrouver l’adrénaline des kilomètres avalés, la liberté d’un paysage qui défile… Cela a réveillé en moi cette passion que je croyais éteinte. Aujourd’hui, en 2024, je vais plus loin encore : je me lance dans un voyage à vélo, un périple où chaque coup de pédale sera une invitation à l’aventure.
Pour cette traversée, mon compagnon de route est un vélo de voyage TX800, robuste et conçu pour explorer le monde. À Paris, j’aime rouler au Polygone de Vincennes et le long des bords de Marne. Ces lieux sont des parenthèses précieuses où l’on peut s’évader, même au cœur de l’agitation urbaine.
Le vélo est bien plus qu’un simple moyen de transport ou une activité physique. C’est une sensation de liberté pure, un défi contre soi-même, une source infinie de plaisir. Il m’apporte équilibre et énergie, affine mon corps et allège mon esprit. À chaque sortie, j’ai l’impression de respirer différemment, plus profondément.
Depuis que j’ai repris, je ressens une transformation. Le vélo m’a redonné ce goût du dépassement, cette connexion intime avec le mouvement et l’instant présent. Il me rappelle qu’il suffit parfois d’un simple coup de pédale pour se libérer, pour se sentir pleinement vivant.
À celles et ceux qui hésitent encore à se lancer, je dirais simplement ceci : écoutez vos envies. Il n’y a pas de règles, pas d’impératifs. Allez à votre rythme, trouvez le type de vélo qui vous correspond, et surtout, prenez du plaisir à chaque sortie. C’est en roulant que l’on découvre sa propre manière d’aimer le vélo.
Car au fond, il n’est jamais trop tard pour commencer, ou pour recommencer. Peu importe le temps qui passe, le vélo nous attend toujours, prêt à nous offrir de nouvelles routes à explorer.