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Marie.

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Route  ✺  Jelenew
Marie et son vélo Liv. Paris, France. 2024. © Nicola Fioravanti

Je m'appelle Marie, j'ai 29 ans et je viens du Nord de la France, tout près de la frontière belge. Je suis arrivée à Paris il y a six ans pour travailler dans le marketing et la communication, mais ma passion pour le sport m'a conduit à reprendre des études en naturopathie et nutrition sportive. Aujourd'hui, j'accompagne les sportifs dans leur quête d'équilibre et de performance.

Je viens d'une famille où le cyclisme est une véritable tradition. Pourtant, ce n'est qu'en 2021, lors d'un défi de triathlon, que j'ai découvert ma propre passion pour ce sport. Depuis, je pratique le triathlon longue distance et je rêve de réaliser un Ironman en 2025. J'aime aussi les aventures en solitaire à vélo : l'an dernier, j'ai parcouru La Rochelle-Biarritz et bientôt, je traverserai la France, de la frontière belge à la frontière espagnole.

Le cyclisme est devenu essentiel à mon quotidien. Je m'entraîne deux à trois fois par semaine, et je ne pars jamais en week-end ou en vacances sans mon vélo. Rouler me procure un immense bonheur, une sensation d'évasion incomparable.

Mon message à travers mon style de cyclisme est clair : le cyclisme est un sport difficile, mais les femmes sont largement capables de le pratiquer. Je me sens forte et féminine sur un vélo, roulant seule ou entre filles, contre les préjugés. C'est comme avoir un superpouvoir, et c'est addictif !

Avoir le bon équipement est crucial pour moi. Une tenue inadaptée peut transformer une sortie en cauchemar, surtout lors des compétitions de triathlon. Un bon équipement me permet de me concentrer sur le plaisir de rouler et sur mes performances. Je me souviens d'une sortie mémorable lors du BRM 200 nanas pour 200 km de l'Audax Club Parisien : j'étais tellement à l'aise dans ma tenue que je n'ai ressenti aucune gêne. À l'inverse, lors d'une sortie hivernale dans le Nord, des chaussettes de mauvaise qualité m'ont tellement gelé les pieds que j'ai dû appeler mon père à la rescousse. Se sentir bien dans sa tenue de sport est essentiel ! Je cherche toujours des marques qui allient fonctionnalité et style, et j'aime varier les pièces basiques et colorées pour avoir un maximum de combinaisons.

Pour soutenir les femmes dans le cyclisme, il est crucial de valoriser le cyclisme féminin de haut niveau. L'arrivée du Tour de France féminin est une bonne nouvelle, mais il reste encore trop peu médiatisé. L'insécurité ressentie en roulant seule en tant que femme est un problème majeur. Je passe outre cette inquiétude car je ne peux m'empêcher de pratiquer ce sport, mais je reste vigilante. En traversant la France seule à vélo, je partagerai mon aventure sur les réseaux sociaux pour sensibiliser aux difficultés rencontrées par les femmes cyclistes et montrer que nous sommes capables et que nous avons le droit de pratiquer ce sport.

J'aimerais voir des marques sponsoriser des athlètes professionnelles et créer des équipes d'athlètes amateurs pour les faire participer à des compétitions en leur fournissant l'équipement nécessaire. Ensemble, nous pouvons promouvoir le développement du cyclisme féminin et inspirer d'autres femmes à se lancer dans ce sport extraordinaire.

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