Je m'appelle Justine , j'ai 25 ans et je travaille actuellement au Comité d'Organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.
Originaire de Lorient en Bretagne, je vis à Paris depuis 2018. Mes premières années parisiennes étaient marquées par mes études en management culturel. C'est en 2020 que j'ai commencé à faire du vélo, une nécessité pour me rendre à l'université, trop éloignée pour y aller à pied et mal desservie par les transports en commun. Mon initiation au vélo a débuté avec le Sunn vintage de ma mère, mais rapidement, cette pratique est devenue une passion.
Le déclic s'est produit lorsque j'ai organisé avec une amie mon premier voyage à vélo entre Paris et Giverny. Ce premier périple a marqué le début d'une aventure cycliste qui ne fait que croître. Mon choix de vélo s'est orienté vers un gravel de la marque Scott, le modèle Speedster, après avoir roulé en vélo de ville les premières années. Ce changement de monture a ouvert de nouveaux horizons, rendant mes sorties plus longues et plus intenses. J'ai même relevé le défi des 100 km lors du challenge "Rapha Women 100" , élargissant ainsi mes possibilités de trajets.
A Paris, je parcours la ville de manière variée, mais pour les sorties du week-end, j'apprécie les chemins du bois de Vincennes, le Polygone, ou les routes pittoresques. Mes escapades ne se limitent pas à la capitale: j'ai exploré la Normandie, la Bourgogne, le Perche, les vignes Bourguignonnes, et le sud-est le long de la Via Rhôna jusqu'en Camargue. Ma soif de découvrir de nouveaux endroits à vélo ne cesse de croître, et j'attends avec impatience ma prochaine expédition.
La pratique du vélo suscite en moi des états plus que des émotions. La liberté de me déplacer sans dépendre de rien ni personne, la sensation de puissance et de sécurité dans les rues parisiennes, ainsi que l'émerveillement de découvrir de nouveaux paysages à chaque voyage. Ces aspects ne sont pas seulement liés à des émotions, mais aussi à des états d'esprit qui définissent ma relation au vélo.
Les bienfaits physiques et mentaux découlant de ma pratique sont nombreux. Je me sens plus forte, plus endurante, avec des jambes musclées capables de parcourir des distances de plus en plus longues. Le vélo m'a également rendue plus alerte, éveillant mes sens contrairement à la somnolence induite par le métro ou la voiture.
Se déplacer à vélo offre des alternatives respectueuses de l'environnement et c'est une expérience que j'ai partagée en guidant un groupe de cyclistes vers le festival Pluies de Juillet, en Normandie pour réduire l'impact environnemental et promouvoir le vélo comme une alternative sérieuse aux transports carbonés, agissant sur la fameuse "fenêtre d'Overton".
Si je devais choisir trois mots pour décrire le fait de faire du vélo, ce serait nature, liberté, et émerveillement. Depuis que je fais du vélo, ma vie a connu un changement radical. Mon mode de vie est devenu plus actif, je m'intéresse davantage aux sports outdoor, je découvre mon environnement de manière plus intense et j'ai même résilié mon Pass Navigo.
Pour ceux qui souhaitent commencer à faire du vélo, mes conseils seraient d'y aller petit à petit, d'écouter leurs envies et besoins, de ne pas se laisser décourager par le début, et de profiter des communautés cyclistes pour progresser.